En ce temps de crise sanitaire, engager des alternants s’avère être un réel avantage pour relancer son activité. Poussé par un élan de redressement de l’économie, le gouvernement  instaure un plan de relance de l’apprentissage ayant pour objectif de lutter contre la précarité des jeunes.

Tout d’abord avec la mise en place d’une aide à l'embauche qui concerne les entreprises de moins de 250 salariés, il s’agit d’une aide de 5 000 euros pour un apprenti de moins de 18 ans et de 8000 euros pour un apprenti majeur. Mais cette aide est également éligible pour les grandes entreprises, à condition qu'elles remplissent un quota de 5% d'alternants parmi leurs effectifs d'ici 2021. De plus, les entreprises bénéficieront d’une exonération des cotisations salariales, le salaire de l’apprenti n’est pas imposable, dans la limite du SMIC, y compris en cas de rattachement au foyer fiscal des parents.

Par ailleurs, un organisme de compétences (OPCO) agréé par le Ministère du Travail s'occupe du financement des contrats d'apprentissages et de professionnalisation. Pour être plus précis, cet organisme est un regroupement de près de 329 branches (secteurs d'activités) réparties dans 11 OPCO. En effet, cet organisme prend en charge le financement de la formation de l'alternant, de ce fait l'entreprise s'occupe que du paiement du salaire de ce dernier.

Voici un aperçu du coût d’un alternant en contrat d’apprentissage :

De toute évidence, c’est un investissement avantageux, puisque très souvent les alternants sont des jeunes motivés, qui apprennent vite et ne demandent qu'à mettre en pratique leurs  connaissances théoriques ainsi que leur savoir-faire dans le milieu professionnel.